Retraite

Comment faire quand une personne agée refuse maison de retraite ?

Lorsque les parents vieillissent, certaines décisions difficiles doivent être prises, lorsque l’entretien de la maison ne semble plus possible. Mais sur qui est basée la décision d’investissement ?

Qui peut prendre la décision de placer une personne âgée dans une maison de retraite ?

Une personne âgée, suite à des chutes répétées, un sentiment de solitude ou l’annonce d’une maladie neurodégénérative, comme la maladie d’Alzheimer, peut prendre seule la décision de retourner à un EHPA ou à un EHPAD. Si l’EHPA (Residential Establishment for the Elderly) correspond davantage à ce que l’on entend par maison de retraite, on parle d’EHPAD (le dernier D correspondant au mot dépendance), lorsque la personne perd son autonomie.

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Mais ce testament peut provenir de descendants (les enfants de l’aîné, le plus souvent), lorsque la personne âgée nie sa maladie ou lorsqu’elle n’est plus dans un état physique ou psychologique de prendre elle-même des décisions.

Même lorsque les enfants pensent collégialement que la maison de retraite est seule solution, la question du paiement de cet hébergement peut entraîner d’autres conflits, comme nous le verrons dans un paragraphe suivant.

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Pourquoi placer une personne âgée dans un EHPAD ?

Un logement qui n’est pas adapté au vieillissement, mais aussi une aggravation du niveau de dépendance : la personne âgée n’est plus capable de faire, seule, certains actes de la vie quotidienne, comme se lever, se laver, faire de la nourriture peuvent en être les raisons.

Il est possible, dans un premier temps, d’adapter le logement, d’autant plus qu’une aide financière peut être mobilisée. Dans ce contexte, nous pouvons bloquer le sol pour que la personne âgée ne prenne pas le risque de tomber. L’installation d’un rail de douche ou de toilettes est également souvent envisagée.

Mais cela peut être lié au fait que le Rester à la maison est trop cher pour les personnes âgées. En effet, si elle a besoin de quelqu’un pour veiller sur elle pendant la nuit, cela peut représenter un budget quotidien de 100 euros.

Être dans un EHPAD, en cas de perte d’autonomie, permet descendants avec des soins médicaux et une surveillance constante jour et nuit.

Mais, sans nécessairement parler de problèmes de santé, une personne peut ressentir le besoin, si elle vit loin de sa famille ou si elle vient de perdre son conjoint, de rompre la solitude, en s’inscrivant dans un établissement d’accueil collectif.

Il est bon de noter qu’un placement dans un EHPAD peut être temporaire, suite à une hospitalisation par exemple. Si la personne âgée a besoin de soins fréquents, il peut être plus commode pour elle de bénéficier de toute l’attention du personnel d’un EHPAD pour guérir plus rapidement et rentrer chez elle, si cela est validé par le médecin.

Qui paie la maison de retraite ?

La maison de retraite, l’EHPAD ou le système d’accueil familial sont normalement pris en charge par la personne âgée elle-même. Pour cela, elle mobilise le montant de sa pension ou peut utiliser ses actifs immobiliers.

Si les moyens financiers de la personne âgée ne lui permettent pas de payer, chaque mois, l’institution, vous devez savoir qu’elle peut demander une pension alimentaire à son conjoint, bien sûr, si ce dernier est toujours en vie. Mais cette aide financière peut être demandée à ses descendants, mais aussi à ses petits-enfants et arrière-petits-enfants, comme le stipule l’article 205 du Code civil.

Le désaccord concernant le placement peut également être lié au montant de la pension qui serait demandée si l’aîné n’était pas maintenu à la maison. Mais si cette situation n’était pas possible, pour des raisons de santé, le service social qui donnerait instruction à la demande de pension alimentaire pour enfants, pourrait engager une procédure judiciaire, pour exiger ce paiement.

Le montant est fixé à la suite d’une décision de justice, en fonction des moyens de chacun des enfants.

Il est à noter que certaines aides peuvent être mobilisées, notamment l’APA (Personalized Autonomy Allowance), dont le montant varie en fonction du niveau de dépendance (GIR 1 à 6).

La personne âgée peut également avoir prévu cette situation en souscrivant un contrat de dépendance auprès de leur assureur. La somme peut donc être utilisée pour payer la maison de retraite.

Mais les aides d’État ne peuvent s’ajouter, après la pension alimentaire des descendants, que si la personne âgée n’a pas d’autre source de financement ou est épuisée.

Que faire si vous ne trouvez pas de contrat d’investissement ?

Lorsque la personne âgée ne veut pas entrer dans une maison de retraite, il faut s’interroger sur la nature de cette réponse.

  • Est-ce une décision mûrement réfléchie : la personne âgée n’est pas en situation de dépendance : malgré son âge, elle pense pouvoir se débrouiller seule ?
  • Est-elle dans le déni complet malgré des incidents répétitifs ou des accidents : malaise, chutes, oubli d’éteindre le gaz, manger qui la met en danger ?

Quand ce sont les descendants qui parlent de cette possibilité, tous ne sont pas d’accord. En effet, psychologiquement parlant, il peut être difficile d’admettre qu’une personne qui a servi de modèle pendant tant d’années n’est plus capable de prendre des décisions.

Dans les cas extrêmes (Alzheimer avancé, lésions cérébrales suite à un accident, sénilité et démence), la personne âgée peut faire l’objet d’une protection judiciaire. C’est une personne désignée par la justice qui prendra les décisions inhérentes à sa santé, à son bien-être, à ses finances et donc, parfois, à son entrée dans un EHPAD.

Si la personne est en mesure de prendre une décision, mais que ses proches jugent la situation préoccupante, un service de médiation familiale peut être utilisé.

Si cela n’aide pas, il reviendra au JAF (juge aux affaires familiales) de donner son avis, afin de mettre fin au litige.

Il peut donc décider que la personne âgée doit être vue par des personnes du ministère qui jugeront de son état de dépendance. Si c’est le cas, le JAF peut décider d’un placement en maison de retraite. Mais nous veillons toujours, dans la mesure du possible, à obtenir, de quelque manière que ce soit, le consentement de la personne concernée.

La gestion de la maladie d’Alzheimer patients : une situation particulièrement difficile

Il n’est jamais facile d’investir dans la maison de retraite d’un parent. Outre l’aspect purement technique, juridique et formel de cette étape, le poids émotionnel est toujours très difficile à supporter. Mais lorsque la maladie entre en jeu, la situation devient encore plus problématique dans tous les domaines. Ainsi, de nombreux Français se retrouvent désemparés, notamment lorsqu’il s’agit de prendre soin des personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer.

Si c’est le cas pour vous, sachez que vous n’êtes pas seul et que vous pouvez trouver de l’aide. Sur cette page dédiée à la maison de retraite Alzheimer, vous trouverez les réponses à toutes les questions qui sont habituellement posées dans cette situation difficile. En particulier, vous saurez quels établissements sont les plus adaptés à la maladie d’Alzheimer et comment choisir la bonne maison de retraite pour votre proche.

Sur le même site, vous trouverez de nombreuses autres informations concernant le soutien aux personnes âgées. Retraite les foyers, l’aide à domicile, l’explication des maladies les plus courantes, l’aide et les conseils pour répondre aux situations difficiles… Ça aide à exister. Utilisons-les.